Réalisations
L’association a, depuis sa création, organisé de nombreux chantiers tenant à l’entretien du site (fauchage, débroussaillage), rangement du matériel, travaux dans le local (installation d’un plafond dans les toilettes, d’un toilette handicapé, réseau d’eau, installation d’un évier dans le local de rangement, installation d’étagères, installation d’un lavabo toilette…).
Concernant les vestiges :
– Nettoyage du site après les travaux de la galerie de façade :
– Remise au jour des vestiges de la zone des bains :
Destinée à être constructible, la parcelle annexe à la galerie de façade, n’a pas fait l’objet du même soin à la fin de la fouille. Les vestiges de la zone des bains ont été recouverts de terre sans précaution. Lorsque cette parcelle fut incluse dans la zone dite protégée, les membres de l’association ont décidé de rechercher ce qu’il restait des bains après la fouille.
Les travaux ont débuté en décembre 2017 avec le dégagement de la marche du praefurnium n°2 (secteur I, espace 1) et le dégagement du mur 10034. A partir de là, le dégagement s’est fait progressivement du sud vers le nord, soit avec des outils à main, soit avec des pelles mécaniques. L’opération s’est terminée en décembre 2019.
Au total, les espaces 1-2-5-6 et 37 ont été redécouverts ; les autres (espaces 4-9-10-12-42 et 7) pourtant bien visibles lors des fouilles sont définitivement perdus.
– Restitution de l’espace 5 (praefurnium principal de la domus) :
Encore conservée sur un maximum de 8 rangs de pierres lors de sa découverte, cette pièce en forme de L, semi-excavée de 11 m² a subi la recherche de la cave augustéenne située en partie, au-dessous de cette pièce, lors de sa fouille. Ce qu’il en restait a été abattu lors du rebouchage du site.
Au moment de sa redécouverte, seuls le mur sud, l’angle sud-est, et une demie fondation du mur ouest étaient encore en place.
Les murs non détruits au moment de la re-découverte du praefurium Fragment de fondation encore en place
Vu que cette pièce est essentielle pour comprendre l’espace des bains et dans le but de consolider l’angle sud-est, l’association a décidé de reconstruire cet espace en liant les techniques modernes et les techniques de maçonneries antiques. Compte-tenu de la nature du sol argilo-sableux, il a fallu construire un mur en béton armé d’1,60 m. de haut sur les faces ouest, nord et est de la pièce.
Ensuite, le mur d’agglos. a été habillé d’une maçonnerie réalisée avec les pierres du site, liées à la chaux, avec en plus, recréation de l’alandier nord avec des briques de terre cuite du site.
Ces travaux ont commencé en mars 2019 par le terrassement puis la fondation a été coulée le 1er juin et les murs en agglos. le 24 juin. A partir de cette date, moellons par moellons, les différents murs ont été montés, entre juillet 2019 et août 2020.
– Surveillance du lotissement des Longues-Royes.
Outre la récupération de pierres utiles à la restauration des différents murs, les membres de l’association sont très vigilants aux différents travaux qui se font lors de la construction de pavillons. Des découvertes sont régulièrement faites comme ce chaperon de mur ou cette tuile avec une empreinte de chevreuil.
Un chaperon de mur gallo-romain retrouvé en 2019 Un fragment de tegula avec une empreinte de sabot découvert en 2019
– Les chantiers à venir…
Il reste encore beaucoup de travail tenant notamment à la restauration des murs de la galerie de façade, au suivi des travaux de couverture des bains, à la création des espaces verts…
Activités
Outre les activités liées aux maçonneries, les membres de l’association s’investissent à faire connaitre le passé gallo-romain de Bulgnéville avec l’organisation de visites, de conférence et anime notamment les Journées du Patrimoine.
Un premier groupe face à la restitution du praefurnium M. le maire et son épouse face aux explications du président Un groupe découvre les vestiges Les découvertes lapidaires